Alumnis de l’Université de Cergy-Pontoise et anciens bénéficiaires de la Fondation, l’un est devenu avocat et l’autre ingénieur. Ils nous ont parlé de leurs parcours depuis leurs passages sur les bancs de l’UCP. Portraits.

D’ingénieur du son à avocat

Adrien Levallois donne tout son sens à l’adjectif « atypique ». D’abord parce qu’avant de se tourner vers des études de droit, il était ingénieur du son. Ensuite, parce que malgré ce virage à 180 degrés, il réussit brillamment sa reconversion en décrochant l’un des dix meilleurs Master de droit des affaires en France, le Master II DJCE de l’Université de Cergy-Pontoise. Enfin, parce qu’après avoir prêté serment le 9 novembre dernier, Adrien Levallois a intégré l’un des plus prestigieux cabinets d’avocat de la capitale, le cabinet Veil Jourde, dont le cofondateur Jean Veil a été désigné « avocat le plus puissant de France » à deux reprises, en 2014 et en 2017. L’excellence à l’état brut.

Pour autant, Maître Levallois reste modeste. Lorsqu’on lui demande de ses nouvelles, il nous dit seulement avoir intégré « un cabinet parisien renommé » sans donner plus de détails et être « reconnaissant envers la Fondation et envers Marie Caffin-Moi, professeur et doyen de la faculté de droit » qui l’a incité à solliciter l’aide de la Fondation. Cette aide est tombée à point nommé pour l’avocat puisqu’à l’époque, alors qu’il souhaite « concrétiser son projet de reconversion professionnelle » nous dit-il, il comprend que cela aura des conséquences financières. Pour pouvoir faire face et se consacrer sereinement à sa reprise d’études, il bénéficiera d’une bourse de la Fondation. Il deviendra par la suite avocat spécialisé en fusions-acquisitions. Brillant parcours.

De Cergy au Berkshire anglais

C’est en 2011 que Clément Chauvet bénéficie d’une bourse de la Fondation dans le cadre de la bourse tremplin GIM (Groupe des Industries Métallurgiques) de la Fondation UCP. Une fois son DUT en poche, il décide de continuer son cursus à l’ENSEA de Cergy-Pontoise. Durant ces trois années d’études, il part pour l’Empire du Milieu, à Wuhan en Chine, pour y réaliser un stage. Il retrouve ensuite l’Université de Cergy-Pontoise pour un stage au laboratoire ETIS (Equipes Traitement de l’Information et Systèmes). Il reçoit son diplôme d’ingénieur en 2016 avec une spécialisation en Systèmes Embarqués avant de quitter la France pour travailler chez Mentor Graphics, entreprise située à Newbury en Grande Bretagne.

« Au-delà de l’indépendance financière que la bourse tremplin a pu [lui] procurer » nous dit Clément Chauvet, cette bourse lui a également fourni un certain nombre de contacts utiles à sa vie professionnelle. En effet, c’est suite à une visite d’entreprise réalisée dans le cadre du programme de la Fondation qu’il décroche un job durant l’été 2012 chez Bernard Controls, entreprise spécialisée dans la conception de  » Servomoteurs électriques « . Un moyen efficace de solidifier son CV et de se projeter vers d’autres horizons professionnels. Ayant saisi chaque opportunité, c’est au fil de ses pérégrinations que Clément Chauvet s’est forgé un parcours teinté d’aventures et d’ouverture sur le monde.